Les Gestes de la Préhistoire - S01 E29 - Flûte en os : Aurignacien, entre 42 000 et 34 000 ans
La simplicité apparente des flûtes en os et l’absence de difficulté de leur fabrication, dissimule l’intérêt exceptionnel de ces objets.
La simplicité apparente des flûtes en os et l’absence de difficulté de leur fabrication, dissimule l’intérêt exceptionnel de ces objets.
L'Ensemble Calliopée vous invite à un voyage dans le temps, aux origines de la musique, où les muses, les déesses et les nymphes inspirent les créateurs de musique, depuis les scribes de Mésopotamie 13 siècles avant J.-C. jusqu’aux compositeurs français épris de l’Antiquité comme Debussy et Ravel. Une occasion unique d’entendre l’hymne à Apollon, premier chant grec, qui fut l’ambassadeur par le concert de cette découverte archéologique, dans une harmonisation de Gabriel Fauré.
Le rhombe fonctionne en tournoyant au bout d’une cordelette torsadée. Le frottement de l’air contre les bords de cet objet allongé provoque un vrombissement caractéristique. C’est parce qu’à une époque récente des instruments analogues étaient encore utilisés en Australie et en Afrique lors de certains rituels, que l’on peut identifier les rhombes sonores préhistoriques dont les seuls exemplaires connus sont magdaléniens.
La phalange de renne peut être aisément percée sur sa face inférieure dont la paroi est mince et concave, à l’aide d’un outil perforant en roche dure. Percée d’un trou circulaire, l’objet émet un son modulé ou strident, lorsqu’on souffle de façon appropriée sur les bords biseautés de l’orifice. Au Magdalénien, la phalange de renne percée peut être utilisée comme appeau ou comme sifflet pour accompagner les chants et les danses.
Les massifs stalagmitiques de certaines grottes portent des traces de percussion. Ils ont été utilisés comme lithophones naturels par les Paléolithiques.
Épitaphe de Seikilos / 1er siècle après JC. Chanson de la Grèce antique gravée sur la stèle d’un monument funéraire, découverte à Tralles, non loin d’Éphèse par un archéologue écossais à l’occasion de la construction du chemin de fer ottoman en 1883. Le texte fait référence à Euterpe, la muse de la musique.
Lithos... Pierre... Mémoire... Vibrations... De la pierre des lithophones, un des premiers instruments sonores composé de la même calcite que les grottes ornées, au calcaire dur des chapelles gothiques, Musique et Histoire se rencontrent dans ce programme. Histoire d’un château, associé aux rois François Ier, Henri II et Louis XIV, devenu musée et qui abrite les collections d’archéologie nationale. En quête des origines minérales du son, en quête de notre histoire, de nos origines.
L’Ensemble Calliopée propose la représentation musicale de la dalle de Saint-Bélec par une création, Ar men du compositeur Benoît Menut qui a une appétence particulière pour ces paysages finistériens qu’il connaît bien et a écrit une œuvre musicale qui suit les stations de cette carte et chacun des cinq mouvements représentent un endroit, un lieu.
Chant grec découvert à Delphes en 1893 par l’École française d’Athènes, gravé sur une des assises de marbre du « Trésor des Athéniens », avec une harmonisation inédite de Gabriel Fauré. Cette œuvre sera « ambassadrice » des découvertes archéologiques à travers des concerts dans le monde en entier à cette époque et sera donné notamment à l’occasion de la création des Jeux Olympiques.