Archéo TV - le Teaser
Documentaires, entretiens, débats, programmes jeunesse, fictions... découvrez le projet Archéo TV, en ligne depuis novembre 2021.
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La simplicité apparente des flûtes en os et l’absence de difficulté de leur fabrication, dissimule l’intérêt exceptionnel de ces objets.
Au Paléolithique moyen, en Europe centrale, environ 50 000 ans avant le présent les bifaces prédominent dans l’outillage en silex. Le prondnickmesser est un biface asymétrique dont l'extrémité et un des côtés sont amincis par un enlèvement longitudinal qui confère au bord un excellent tranchant. Cet outil est principalement utilisé pour des travaux de boucherie. Son abondance en Europe centrale révèle l’existence d’une tradition technique néandertalienne dans ces territoires.
La Pointe de Sauveterre est une minuscule armature lithique très effilée dont la longueur ne dépasse jamais 20 mm. Elle est réalisée à partir de petites lamelles de silex retouchées de manière abrupte sur les deux bords.
Le sulfure de fer se présente sous la forme de petits nodules très denses composés de cristaux dorés aux reflets métalliques aisément reconnaissables. Ce minéral est assez commun en Europe. En les frappant avec un éclat de silex, les cristallisations libèrent des particules Incandescentes qui vont permettent d’amorcer une flamme.
A l’Azilien le réchauffement climatique qui accompagne la fin des temps glaciaires entraîne le développement des forêts dans toute l’Europe. Les hommes vivent alors de la cueillette, de la pêche et de la chasse d’espèces de milieu forestier : cerf, aurochs, sanglier mais aussi lapin et perdrix sont parmi les gibiers les plus abondamment chassés.
La découverte d'un gigantesque sanctuaire sur une colline suisse permet de mener une enquête sur la religion des Celtes.
Fascinante par ses statues de pierre aux dimensions cyclopéennes, l’île de Pâques est présentée aujourd’hui comme l'archétype d’une catastrophe écologique de grande ampleur. Depuis plus de 10 ans des équipes scientifiques pluridisciplinaires belges fouillent le sous-sol de l'île, effectuent des datations et ré-examinent les documents historiques afin de mieux comprendre son passé.
Grand Prix du Jury, Cinearchea, Kiel (Allemagne) 2017 Grand Prix du Jury, FIFAN (Suisse) 2017 Meilleur Film archéologique, Athènes 2017 Meilleure image, Arkhaios (USA) 2016 Grand Prix du Festival du film d’Archéologie de la Narbonnaise (France) 2016
Une courte séquence présentant les meilleurs plans du tournage drone du documentaire "Lénigme du Grand Menhir". Un survol du Golfe du Morbihan et des monuments mégalithiques à couper le souffle, au-dessus des îles et des mystérieux édifices qui ont fait de cet endroi, unique au monde, l'épicentre des cultures néolithiques en Europe aux Vème et IVème millénaire. Avec les monuments de Gavrinis, Er-Lannic, Locmariaquer, Petit Mont, Carnac... et en compagnie des pros de l'équipe de Skydrone !
Ce court-métrage en 3D présente l'une des découvertes récentes les plus spectaculaires dans le domaine de l'archéologie des Mégalithes de Carnac et des rives du Morbihan. Il s'agit de la reconstitution d'une grande stèle en orthogneiss qui se tenait au Vème millénaire dans l'alignement monumental du Grand Menhir, à Locmariaquer, et que les Néolithiques ont réutilisé en deux parties pour les besoins de la construction de deux grands dolmens au cours du IVème millénaire.
Il y a 7000 ans, dans la région de Carnac, des hommes du Néolithique ont fabriqué des milliers d’anneaux en roches vertes. Certains, taillé dans le jade, une roche extrêmement rare, ont été trouvés dans les sépultures des plus hauts dignitaires de la société mégalithique au Vème millénaire. Que représentaient ces anneaux précieux? Pour le comprendre, l’archéologue Yvan Pailler enquête, de la Bretagne d’hier à l’Afrique d’aujourd’hui.
Pan méconnu de l’histoire réunionnaise, le marronnage est une forme de résistance au système esclavagiste. Les marrons étaient les esclaves en fuite qui se réfugiaient dans les hauteurs de l’île pour s’établir en société. Mais comment écrire l’histoire d’une société qui n’a laissé que peu de traces ? L'archéologie fait ses premiers pas sur l’île et apporte des réponses concrètes.
Après une redécouverte fortuite suite à une coupe de bois, un site mégalithique morbihannais se révèle par un nettoyage et un relevé topographique réalisés par les archéologues du CEREPAR.
Cette vidéo, réalisée pour la muséographie du Musée de l'Aurignacien, présente pour un public familial l'historique des fouilles de l'abri d'Aurignac, célèbre pour avoir donné son nom à la culture des premiers homo sapiens arrivés en Europe : "l'Aurignacien". Faisant le récit des fouilles depuis le milieu du XIXème siècle jusqu'à aujourd'hui, les préhistoriens François Bon, Mathieu Lejay et Lars Anderson nous racontent l'histoire des fouilles de l'abri d'Aurignac, en Haute Garonne
S’il est un site archéologique mythique en Italie, c’est bien celui de Cumes en Campanie. Situé à 25 km à l’ouest de Naples, sur la côte de la mer Tyrrhénienne en face de l’île d’Ischia, Cumes est considérée par les historiens antiques comme la plus ancienne colonie grecque en Occident. Les fouilles entreprises par le Centre Jean Bérard, sous la tutelle du CNRS et de l'Ecole française de Rome, ont mis au jour de splendides tombes monumentales.
Le Livre de l’Exode est-il fondé sur des faits historiques ? Il y a 3500 ans, une terrible éruption a volatilisé la moitié de l’île de Santorin. Ce cataclysme planétaire a peut-être engendré les Plaies d’Egypte, car elles sont évoquées par une mystérieuse stèle, traduite il y a 50 ans par l’égyptologue Claude Vandersleyen. C’est le point de départ d’une enquête passionnante, qui apporte un éclairage nouveau sur l’histoire de l’Egypte des pharaons et de la Bible.
Ce film retrace douze années de fouilles pluridisciplinaires menées par une équipe internationale de 120 scientifiques dirigée par l’archéologue belge Marc Waelkens sur le site de Sagalassos en Turquie, le plus grand chantier archéologique de la Méditerranée Orientale. Images d’archives, témoignages in situ, effets spéciaux et images de synthèse en 3D nous permettent de découvrir l’histoire de cette cité prospère, capitale de la Pisidie, tour à tour grecque, romaine puis byzantine.
De Carnac aux déserts africains et aux terres gelées de Sibérie, il a fouillé les sols du monde entier. Paléoanthropologue au long cours et chercheur médiatique, Yves Coppens est avant tout un humaniste. Après cinquante années de recherches, de titres et de décorations, il partage cette passion, qui ne l’a jamais quitté, pour nos lointains ancêtres.
Sur une plage normande, des découvertes archéologiques inédites entraînent une équipe d’archéologues sur les traces d’un peuple celte dont la culture semble différer de celle de leurs voisins du reste de la Gaule. Sous le sable fin, des vestiges exceptionnellement bien conservés, refont peu à peu surface. Le temps est compté, avant que l’érosion marine ne détruise à jamais les dernières traces de la vie des hommes et des femmes qui vécurent ici, entre le IIème et le Ier siècle avant notre ère.
Le tombeau du célèbre philosophe du 16e siècle, Michel de Montaigne, aurait-il été retrouvé dans les réserves du Musée d’Aquitaine, au cœur de la ville de Bordeaux ? Ce film permet de faire une plongée au cœur d’une enquête archéologique hors du commun pour percer le mystère d’une sépulture vieille de plus de 500 ans...
Dans les grandes plaines du nord de l'Europe, peuplées de mammouths, les objets en ivoire occupent une place importante dans la culture matérielle de la fin du Gravettien. L'ivoire fossilisé dans le sol gelé possède des propriétés que n'ont ni le bois ni les matières osseuses.
Au Gravettien, il y a 29 000 ans, le développement général de l’outillage lithique indique une diversification des activités économiques. Le burin de Noailles présente un dièdre aigu au biseau très étroit et un tranchant dont l’obtention dépend d’un geste très précis.
Dans les abris sous roche occupés pendant le Paléolithique supérieur des anneaux sont sculptés dans les parois rocheuses. Ils servent à arrimer des cordages pour suspendre la nourriture et l’équipement fragile, ainsi qu’à fixer solidement les tentures qui compartimentent les lieux de vie. Au Paléolithique supérieur, au plus fort des périodes glaciaires, ces anneaux, taillés dans les parois, révèlent d’ingénieux systèmes de fermeture de l’habitat.
C'est seulement à partir du Paléolithique supérieur que les sociétés préhistoriques accordent une large place à la parure. La plupart des pendeloques présentent un décor géométrique, la pendeloque de Saint-Marcel est ornée de cercles concentriques, d'arcs de cercles emboités et d'incisions régulièrement espacées.
Le biface lancéolé présente une extrémité pointue et tranchante. Sa base volumineuse est adaptée à la prise en main, il n’est pas nécessaire de l’emmancher pour l’utiliser en percussion violente.
La feuille de saule apparaît à la fin du Solutréen. Au cours de cette période du Paléolithique récent, le travail du silex est marqué par la technique de taille à la pression qui était pratiquement inconnue auparavant.
La pointe à cran solutréenne est l’armature idéale des flèches et des sagaies, fine et légère, elle pèse rarement plus de cinq grammes.
L’anneau en ivoire de mammouth d’Arcy-sur-Cure fait partie d’un ensemble d’objets et de parures en matières organiques qui sont parmi les plus anciens du monde aurignacien.
Les Magdaléniens ont inventé différents types de harpons en bois de renne qui s’utilisent pour la chasse aussi bien que pour la pêche. Le harpon à simple rang de barbelures se monte en série de trois ou quatre à l’extrémité de longs futs par ligature et collage.
Les statuettes féminines du Gravettien sont des sculptures de petit format. Leurs dimensions varient de 10 cm en moyenne pour les plus grandes, à 3 cm pour les plus petites.
Il y a 25 000 ans, des conditions climatiques plus rigoureuses qu’actuellement ont conduit les populations de chasseurs et cueilleurs paléolithiques à se protéger du froid. En Sibérie, à Kostienki un abondant outillage en os, en bois de renne et en ivoire de mammouth a été découvert dans des habitations semi enterrées. Des spatules pouvaient aussi bien servir à racler la neige et le givre sur les vêtements qu’à traiter et assouplir les peaux.
Il y a 29 000 ans, au Gravettien, tous les groupes humains chasseurs et nomades disposent de récipients légers, souples et résistants pour transporter et utiliser l’eau qui est aussi un agent de cuisson des aliments. Les bouchons d’outre, en bois de renne ou en ivoire, témoignent donc indirectement de la disponibilité et de l’utilisation de l’eau. Cet élément vital indispensable à la vie quotidienne est déjà installé au cœur de l’espace domestique.
Le gisement de Dolni Vestonice en Moravie, a livré un ensemble d’objets d’art mobilier et de parure, exceptionnel par sa matière et sa technique.
Dans toute l'Europe, des figurations sexuelles masculines sont présentes aussi bien dans l'art pariétal que dans l’art mobilier, cet art du quotidien. Les pièces phalliformes sont fréquemment sculptées en ronde bosse sur du bois de renne ou de l'os.
Dans l’art préhistorique, les éléments graphiques géométriques et abstraits sont abondants. Ils sont désignés et classés selon leurs formes et leurs structures : signes quadrangulaires, claviformes, tectiformes et ainsi de suite…
Le rhombe fonctionne en tournoyant au bout d’une cordelette torsadée. Le frottement de l’air contre les bords de cet objet allongé provoque un vrombissement caractéristique. C’est parce qu’à une époque récente des instruments analogues étaient encore utilisés en Australie et en Afrique lors de certains rituels, que l’on peut identifier les rhombes sonores préhistoriques dont les seuls exemplaires connus sont magdaléniens.
Des pointes de sagaie en bois de renne de dimensions exceptionnelles, plus de 30 cm, ont été découvertes dans la grotte de Lascaux. Ces armes de chasse prestigieuses peuvent être mises en relation avec les animaux figurés sur les parois puisque plusieurs d’entre eux sont associés à des symboles géométriques en étoile qui sont identiques à ceux gravés sur les sagaies.
Le harpon en bois de cerf présente de robustes barbelures bilatérales bien dégagées, qui sont conçues pour pénétrer profondément et se fixer dans le gibier. A la différence des harpons magdaléniens qui l’ont précédé, le harpon azilien est plat et possède une perforation pour le solidariser à la pré hampe. L’ensemble est relié à une lanière en cuir ou en tendon afin de retenir l’animal harponné qui tente de s’échapper.
Les lamelles Dufour sont de petites pièces étroites au profil courbe et à la retouche marginale très courte qui apparaissent au début du Paléolithique récent il y a 35 000 ans. Ces minuscules objets aux bords tranchants mais fragiles sont utiles dans différentes activités pour des travaux minutieux.
Le poinçon apparaît très tôt, il y a plus de 30 000 ans, alors que le travail des matières osseuses est encore peu développé. Avec quelques éléments de parure et de rares pointes de projectiles, c’est l’un des premiers instruments en os de l’histoire de l’humanité.
La phalange de renne peut être aisément percée sur sa face inférieure dont la paroi est mince et concave, à l’aide d’un outil perforant en roche dure. Percée d’un trou circulaire, l’objet émet un son modulé ou strident, lorsqu’on souffle de façon appropriée sur les bords biseautés de l’orifice. Au Magdalénien, la phalange de renne percée peut être utilisée comme appeau ou comme sifflet pour accompagner les chants et les danses.
Les fouilles conduites dans les grottes de Grimaldi en Italie, ont livré une quinzaine de statuettes féminines datées de 22 000 ans. Ces miniatures représentent toutes des corps féminins nus et stylisés qui ont été sculptés selon les mêmes principes et peut-être par le même groupe de personnes.
Le grattoir emmanché est un outil composite, il associe deux éléments techniques réalisés séparément, un manche en bois réutilisable et une lame en silex jetable. La régularité des lames permet d’utiliser toujours le même manche et de remplacer rapidement un grattoir usagé en détachant seulement une ligature pour en installer un neuf.
Au début du Paléolithique supérieur, une tendance à l’allongement général des objets est perceptible. Elle s’exprime à travers le développement des lames en silex, des sagaies en bois de renne et des pointes possédant un pédoncule qui permet leur emmanchement. Dès sa fabrication, la pointe pédonculée est ainsi destinée à s’insérer dans un manche plus ou moins long qui en facilite la manipulation et en augmente l’efficacité.
Les massifs stalagmitiques de certaines grottes portent des traces de percussion. Ils ont été utilisés comme lithophones naturels par les Paléolithiques.
Chopping tool est le terme anglais désignant un outil sur galet qui présente un tranchant retouché sur les deux faces. Il conserve la structure symétrique et bien équilibrée du galet choisi comme support.
Le compresseur est façonné dans la partie la plus compacte et la plus résistante du bois de renne. L’emmanchement facilite sa tenue en main.
De nombreuses statuettes féminines ou « Vénus » ont été mises au jour dans les habitats du Gravettien de Kostienki dans la Plaine russe.
Le bâton percé apparaît au début du Paléolithique supérieur, en même temps que les premières pointes de projectiles en os. Les traces d’usure que l’on observe sur les bords de la perforation et la robustesse du manche indiquent un fonctionnement en levier.
Au Paléolithique récent les lampes à graisse sont façonnées dans des roches suffisamment compactes pour contenir la graisse en fusion et assez dures pour résister à l’élévation de température, certaines sont munies d’un manche qui facilite la prise en main et le déplacement.
La pointe de Châtelperron est fabriquée sur une petite lame en silex dont un bord est rendu courbe et abrupt par une discrète retouche. Sur certaines pièces, des traces d’impact sont compatibles avec un emploi en pointe de sagaie.
La pointe de sagaie à rainure témoigne de l’inventivité des chasseurs au Magdalénien il y a environ 15 000 ans. Leur attachement à perfectionner l’efficacité et le fonctionnement des armes dénote la place fondamentale de la chasse dans la société paléolithique.
Le galet aménagé est l’un des tout premiers outils. Il est obtenu par un geste technique simple en percutant un galet avec un autre galet afin d’en enlever des éclats qui vont déterminer un tranchant court, épais et robuste.
Le racloir est un éclat de silex rendu tranchant sur un ou plusieurs bords par une retouche, il s’utilise fermement tenu dans la main. Cet outil peut être taillé rapidement et en tous lieux, il sert au travail de la viande, de la peau, du bois et des végétaux. Le racloir moustérien est adapté à une grande diversité de besoins, Il a été produit sans interruption pendant plus de 250 000 ans par les chasseurs néandertaliens.
Entre 40 000 et 35 000 ans, à l’Aurignacien, la production régulière de lames de silex de grandes dimensions favorise la fabrication d’outils plus performants.
Il existe au Magdalénien de longues épingles en bois de renne qui ne sont pas des instruments de couture. Elles ne possèdent pas de chas mais une extrémité arrondie qui en facilite la prise en main.
Les coins à fendre en bois de renne sont des objets difficiles à identifier, car la plupart du temps ils sont découverts brisés ou très endommagés.
Entre 17 000 ans et 14 000 ans, les chasseurs magdaléniens ont coutume de décorer certains de leurs objets familiers. Les galets servent de compresseur, de retouchoir ou de molette à broyer les pigments.
La pointe moustérienne est obtenue par la mise en forme d’un éclat mince et rectiligne. L‘efficacité de cet outil tient à l’association de ses propriétés tranchantes et perforantes.
Au Paléolithique récent de petits coquillages, aux formes régulières, aux tons chauds et aux chatoyantes surfaces polies, sont recherchés pour orner les vivants et les morts.
Le burin dièdre tire son nom de sa partie active qui a la morphologie d’un biseau dièdre. Quelles que soient sa forme et sa dimension, il fonctionne à l’instar d’un ciseau de sculpteur ou de menuisier en enlevant de la matière pour creuser un sillon ou approfondir une rainure. Bien qu’apparu sporadiquement à des périodes plus anciennes, le burin dièdre ne se développe vraiment qu’au Paléolithique récent où son augmentation semble liée à celle du travail des matières osseuses et végétales.
Un os plat prélevé à l’arrière de la langue du cheval, l’os hyoïde, sert de support à la plupart des contours découpés. C’est la partie élargie et triangulaire de cet os dont la forme évoque une tête de cheval qui est utilisée. Un ou deux trous de suspension suggèrent une utilisation en pendentif, collier ou décor vestimentaire. Au Magdalénien moyen, il y a 14 000 ans, les contours découpés sont remarquablement standardisés dans toute la chaîne des Pyrénées.
A l'Acheuléen, les outillages, sont dominés par des instruments lourds taillés sur leurs deux faces. Parmi ces derniers, les pics sont des outils robustes, appointés par percussion directe avec un galet.
Les industries lithiques du Gravettien sont caractérisées par la production de lames de silex de grande qualité. Le grattoir gravettien est généralement aménagé sur un éclat subcirculaire sélectionné parmi les déchets du débitage des lames. L’éclat choisi devant présenter un bord actif à la fois tranchant et robuste. Le grattoir sur éclat complète la panoplie des différents types de grattoirs utilisés au Gravettien.
Au Paléolithique moyen, les outillages du Moustérien se composent d’outils sur éclats et de bifaces dont certains sont triangulaires. Le biface triangulaire est un outil au tranchant particulièrement robuste et de prise en main facile.
Le propulseur se compose d’un crochet façonné dans un bois de renne et d’un manche en bois. L’ensemble fonctionne comme un bras de levier en augmentant la précision et la puissance des tirs de sagaies.
Vers 25 000 ans, la fabrication en série de lames régulières et standardisées entraine l'apparition des premières pointes de projectile normalisées. Avec son long tranchant rectiligne, la pointe de la Gravette est redoutablement performante pour la chasse au grand gibier.
La statuette de Malta a été trouvée avec plusieurs autres à l’intérieur d’habitations construites en Sibérie il y a 21 000 ans, cette figurine longiligne conserve la forme du fragment de bois de renne dont elle est issue. Les seins, le ventre et les fesses sont sans volume, comme dissimulés sous un vêtement.
Il y a 18 000 ans, au Magdalénien, apparaissent des objets en matière osseuse répondant à des besoins inédits. Un étroit récipient, confectionné dans un os de rapace s’avère d’emblée exceptionnel car il hérite de la puissance symbolique de l’animal dont il est issu.
Au Solutréen, de petits boutons en ivoire de mammouth apparaissent dans les sites solutréens du sud-ouest de la France. Ces minuscules objets témoignent de systèmes de fermetures par boutonnage, délicats et sophistiqués, sur des vêtements de peaux très minces. Dans les conditions de survie extrêmes de la dernière glaciation, la production vestimentaire, indispensable au confort et à la protection des individus, tient une place prééminente dans le mode de vie des peuples chasseurs.
A Lascaux sont présents des centaines d’outils de types variés réalisés sur des éclats et des lames de silex d’origine locale. Parmi eux, les outils à graver dominent largement.
A Mezine en Ukraine, a été découvert un ensemble très original de statuettes féminines en ivoire de mammouth, datant du Paléolithique récent. Ces figurines sont toutes extrêmement stylisées.
Au Magdalénien les artistes du Paléolithique récent disposent d’éléments organiques qui leur permettent de fabriquer des pinceaux. Des fibres végétales, du poil ou du crin de cheval, peuvent être assemblés en faisceau et maintenus dans un manche par un adhésif comme par exemple de la résine.
Toutes les sociétés du Paléolithique supérieur ont exploité l'ivoire de mammouth, ce matériau fossile a été privilégié par l'homme pour la réalisation d'armes et de parures. Les perles d'ivoire, lisses et brillantes, ornent par milliers les corps des vivants et des morts.
Le racloir sur lame Levallois est aménagé sur un éclat laminaire choisi pour sa forme régulière et sa minceur. La retouche des bords de la lame assure une meilleure efficacité et une plus grande résistance pour racler ou pour couper.
Au Solutréen, la chasse de grands herbivores comme le bison, le cheval et le renne, tient une place essentielle dans le mode de vie des populations. Des instruments efficaces sont nécessaires à la boucherie des carcasses et à la préparation de la viande en vue de sa consommation ou de sa conservation.
L’hameçon droit est une courte baguette d’os ou de bois de cervidé appointé à chaque extrémité. Il se fixe à une ligne par son milieu. En complément de la pêche au harpon des poissons migrateurs, cet instrument simple et ingénieux atteste d’une pêche à la ligne de poissons difficilement accessibles par d’autres moyens.
Au Paléolithique supérieur, en Europe, du Portugal à la Sibérie, l'outillage de pierre taillée s’est adapté au travail des matières premières indispensables à l'équipement et à la subsistance des sociétés. Le bec, avec sa zone active proéminente, convient au travail de matériaux résistants tels que l’os et le bois de cervidé.
Au début du Magdalénien, le perçoir en étoile est fréquent dans les campements. L’association ingénieuse de plusieurs pointes différentes permet d’effectuer avec le même outil des perforations complémentaires les unes des autres.
En Europe, à la suite du recul des glaciers, les groupes de chasseurs aziliens exploitent des milieux de plus en plus vastes et diversifiés. Ils colonisent ainsi progressivement les plaines du nord et les zones montagneuses. L’outillage en silex atteste du travail croissant de matières organiques telles que la peau et les végétaux.
Il y a 11 500 ans, en Europe, au début du Mésolithique, des séries de petits galets décorés sont les derniers témoins d'une expression artistique qui a connu son apogée bien avant, au Magdalénien.
Au début du Paléolithique récent, la fabrication maitrisée de séries de lames de fort gabarit autorise la production de nouveaux outils. La lame aurignacienne bénéficie, grâce à sa longueur et à sa robustesse, de l'adjonction d'un manche qui en améliore le fonctionnement.
La présence de mains sur les parois des grottes est un phénomène largement répandu en Europe et dans le monde. Les mains négatives qui apparaissent en réserve dans une auréole de couleur pulvérisée sont beaucoup plus fréquentes que les mains positives.
Le tranchant du racloir Quina présente une retouche écailleuse et envahissante disposée en marches d’escalier. Aménagé la plupart du temps sur un éclat épais, ce racloir à l’allure massive offre une solide prise en main.
Au Paléolithique récent l’utilisation de grandes quantités de dents animales sur le corps des vivants et des morts, hommes, femmes et enfants apparaît au même titre que l’art, comme un moyen de transmettre symboliquement des idées sans avoir recours à l’expression orale.
Les petites feuilles de laurier n’excèdent pas 5 à 7 cm de longueur. Ces pointes en silex sont les pointes de projectiles les plus parfaites et les plus performantes du Paléolithique.
En Tchéquie, à Brno, une statuette en ivoire représentant un individu de sexe masculin a été découverte dans une sépulture gravettienne datant de 26 000 ans.
Une communauté de chasseurs a sculpté dans de l'ivoire de mammouth des éléments de parure en forme d'oiseau. Découverts à Malta près du lac Baïkal, la plupart sont datés d’environ 20 000 ans.
Au Paléolithique moyen, il y a environ 100 000 ans, apparait au sein du monde néandertalien une méthode de taille qui permet d’obtenir avec simplicité un seul éclat, très caractéristique, tranchant comme un rasoir.
Au Magdalénien, la plupart des matières organiques et minérales sont exploitées pour fabriquer une panoplie étendue d’outils, d’armes et d’objets symboliques. Ce burin simple et fonctionnel s’avère facile à réaliser avec un minimum de savoir-faire sur des éclats résiduels de débitage qui sont abandonnés dans tous les habitats.
Au Solutréen, dans un contexte climatique très rigoureux, l’aiguille à chas est inventée. C’est un des rares instruments de la vie quotidienne dont la forme et l’usage n’ont pas changé jusqu’à nos jours.
La tête de sagaie à base fendue est une pointe en bois de renne, sa forme trapue et sa section transversale ovalaire en font une armature robuste capable de résister à des impacts violents.
Les objets d’art mobilier, tels ce protomé de cheval, sont de petites pièces sans fonction utilitaire définie. Elles sont transportables et réalisées dans de la roche, de l’os, du bois de renne et de l’ivoire.
La spatule est un objet allongé et aplati, en os ou en bois de renne, dont la poignée évoque fréquemment le corps d’un poisson, finement gravé ou simplement esquissé. L'extrémité fonctionnelle et allongée se termine en spatule arrondie dont le bord adouci n’est jamais tranchant. Par sa forme générale et ses traces d’usure, la spatule évoque un travail régulier et précis sur des matières organiques tendres : préparation de la peau, raclage de la graisse ou écaillage du poisson.
Alors que la plupart des éclats nécessitent une retouche avant d’être utilisés, l’éclat Levallois est dès sa production, tranchant sur tout son pourtour.
Le biface est un outil qui possède un tranchant robuste sur une large partie de son pourtour, la zone la moins aménagée donc la moins coupante est destinée à faciliter la prise en main, elle est souvent située à la base ou plus rarement sur l’un des deux bords latéraux.
Au cours du Paléolithique supérieur, on voit apparaitre dans les habitats du matériel de broyage en roche dure. Les galets de forme oblongue sont des pilons qui, associés à des mortiers rudimentaires, servent au broyage des végétaux.
A l'Acheuléen, les hachereaux, qui coexistent avec des bifaces, sont présents dans toute l’Eurasie. Ces outils sont taillés sur de grands éclats obtenus à partir de blocs ou de gros galets de roches dures. Ils sont aménagés en préservant toujours un tranchant brut à leur extrémité fonctionnelle. Le hachereau a permis à Homo erectus de pratiquer des activités de prédation et de charognage.
Le tranchant du denticulé est très agressif. Il se caractérise par la présence d’une série de petites encoches qui dégagent entre elles des dents acérées.